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Désirs Archaiques @ Olivier Robert

jeudi 18 novembre 2010, par Michael Dupouy
Tags : New York

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Présentation du Group Show "Désirs Archaiques", qui rend hommage àla jeune scène artistique New Yorkaise actuelle.

Vernissage le 27 novembre àla galerie Olivier Robert.


Si pour certains, la scène contemporaine New Yorkaise se situe aujourd’hui autour de valeurs sûres comme Dan Colen, Aurel Schmidt, Ryan McGinley (voir KAWS dans un tout autre registre artistique), il y a derrière ceux-ci une autre génération d’artistes New Yorkais très prolifiques et qui incarnent eux aussi très fortement l’essence créative si unique de la Big Apple.

On pense à Evan Robarts, Davis Benjamin Sherry, Leif Ritchey, Maggie Lee, Jack Greer, Grear Patterson, Erika Ceruzzi, Edouard Nardon, Alex Da Corte, qui seront tous exposés chez Olivier Robert, lors d’une exposition de groupe intitulée Désirs Achaiques.


© David Benjamin Sherry
I Have Known Love And Love Is Won Ive Burned My Fingers On The Sun

Parole donnée à Alexandre Stipanovich, dont la propostion curatoriale donne un excellent éclairage sur le contenu de l’exposition :

"La Ville de New York est un laboratoire ouvert sur l’avenir : de son sol tellurique émanent des ondes de conscience qui infusent sa création artistique. Tel un caméléon mu par désirs et défis, cette ville, qui surprend et vivifie, se métamorphose sans cesse : tandis qu’au couchant s’étend l’ancien monde et ses mystères, au levant se réveille le rêve américain, revigoré. Croire que New York est uniquement le lieu des désirs les plus fous et les plus sophistiqués constitue une vision incomplète et la rencontre des civilisations et des univers qui s’y déroule et s’y joue suscite des harmonies ou des cacophonies que seuls les artistes contemporains peuvent capter et transmettre, en leur donnant forme. Afin d’appréhender cette énergie, nous avons choisi neuf artistes qui – sans nécessairement être new yorkais – s’associent au courant artistique de cette mégalopole. Si aujourd’hui cette ville rêve trop d’elle-même, s’enferme dans son monde minéral, ces artistes tentent une échappée : ils puisent dans la nature et en eux-mêmes l’imaginaire fertile d’un Eden fantasmé ou hanté, en fuyant la ville qui les engloutit, en la sublimant. Que découvrons-nous alors ? La lumière nous éblouit, couleurs et matières sont à nouveau dissociées (David Benjamin Sherry, Jack Greer), puis fusionnent (Evan Robarts). Les formes de vies cristallisent (Erika Cerruzi) ou pullulent (Leif Ritchey) dans un méta-rêve harmonieux. Les humains se réveillent a leur tour, désemparés ou émerveillés (Maggie Lee), ou encore rêvent éveillés (Grear Patterson). Enfer ou paradis ? Même si la maturité vient trop vite, nous pouvons nous échapper toujours (Edouard Nardon). Nous avons ainsi la sensation de traverser différents états de conscience, reliés par un élan commun façonné de désirs archaïques : l’exubérance et la célébration d’une part et de l’autre, la fragilité et le doute. Minéraux, laves, sèves et visions se côtoient et se reconnaissent. La vitalité sauvage, parfois étrange, est-elle l’essence primaire du rêve ? En tous cas, c’est un constituant essentiel de l’imaginaire américain (Alex Da Corte), et de la jeunesse new-yorkaise"


© Evan Robarts - Popsicles

Désirs Archaiques @ Galerie Olivier Robert
27 novembre - 31 décembre 2010
5, rue des Haudriettes, 75003 Paris
mardi au samedi de 14h à 19h

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Portfolio

Leif Ritchey - "Leviathan" Maggie Lee - "Slave to Charm" Alex Da Corte - American Flag

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